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Mercredi 21 Septembre 2005, Communiqué N°12On arrête au Four !Après une nuit technique et électrique sur fond de petit temps et de courants survoltés, la flotte du Tour de Bretagne a poursuivi tant bien que mal sa progression le long de la pointe Bretagne. Dans la matinée, le Comité de Course annonçait pourtant une réduction de parcours compte tenu du peu d'air ambiant par cette belle journée anticyclonique. C'est à " La Valbelle " à la sortie du Four que l'arrivée de la troisième étape entre Perros-Guirec et Camaret sera jugée. Les premiers - emmenés par le trio Scutum, Bostik, Lèbre-FMI - étaient attendus un peu avant 11 heures sur cette ligne d'arrivée improvisée...A huit heures ce matin, la flotte du Tour de Bretagne à la Voile - dans un très faible flux de sud- progressait au large de Portsall sous spi serré et sur une mer plate. A petite cadence au gré des petits vents et de courants alternatifs, elle avait déjà parcouru 60 milles depuis le coup d'envoi, hier à 19h55, de cette 3ème étape sous haute tension. A la " Grande Basse de Portsall ", le duo de Rochelais Veniard-Pouligny de Scutum ouvrait la voie en direction de la " Valbelle " à la sortie du chenal du Four. Sous génois, il était alors suivi par la redoutable paire Caudrelier-Cammas (Bostik), qui a tiré le meilleur de son monotype pour remonter le gros des troupes, après un départ en avant-dernière position (si, si !) devant un certain Cercle Vert. Comme quoi les duos plus affûtés ont cette inimitable faculté de se " refaire " quelles que soient les conditions et sur un parcours technique avec des effets de site à chaque recoin de cailloux et récifs. En tout cas, même dans la pétole la plus molle, ils ne manquent pas d'air ! Au pointage à la " Grande Basse ", dans le groupe des premiers, on retrouvait aussi quelques duos - Lèbre-FMI (Chabagny-Mahé), 3è, Défi Santé Voile-Pfizer (Petit-Riou), 4è, ou encore Gedimat (Tripon-Drouglazet), 7è - encore bien installés aux avant-postes. Leur régularité risque de payer au classement général provisoire. Il restait alors 25 milles à parcourir pour conclure une navigation que l'on devine pour tous intense, riche en sensations et en souvenirs au large des côtes, qui n'ont pas fini, sous le soleil généreux de septembre, d'imposer à tous les regards leur beauté sauvage... A 9h, le vent s'effondrait dans une sieste matinale, qui en disait long sur son peu de disposition pour la suite du parcours. Seul le courant favorable poussait les concurrents sur la route, en direction de la " Valbelle ". Les plus malicieux, tous ceux qui auront su déjouer jusqu'au bout les pièges et embûches d'un côtier pas coton, étaient attendus peu avant 11 heures au large du Cross Corsen où sera jugée l'arrivée. Il leur restait alors à enclencher le moteur pour rejoindre le port de Camaret deux heures après... L.F. Sélectionner un des précédents communiqués |
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