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Lundi 19 Septembre 2005, Communiqué N°08

Arrivée de la deuxième étape du Tour de Bretagne à la Voile Saint-Quay Portrieux - Perros Guirec :
Tripon-Drouglazet (Gedimat) devant dans peu de vent

On prend les mêmes et on recommence : les 38 duos du Tour de Bretagne à la Voile et le vent décidément capricieux par les temps anticycloniques qui courent. Comme hier, c'est donc une étape sérieusement raccourcie qu'ont disputée les équipages sur les rangs. Tout comme hier, c'est aussi un très joli parcours de 15 milles environ qui a finalement départagé les tandems de haute voltige en lice sur l'épreuve. Un pointage officiel révèle que le duo de choc de Gedimat, décidément très en vogue sur le Tour a pris les commandes. Tripon-Drouglazet mènent la danse devant les deux de Cercle Vert (Morvan-Berthet) et la paire de Thales (Tabarly-Bérenger). Alors que le vent est tombé, le comité de course se résigne à juger l'étape. Le pointage officiel de 17h30 fait office de classement de la deuxième étape. Au classement général provisoire, les vainqueurs du jour prennent les devants.


 
Rebelote, re-pétole. Au départ de Saint-Quay-Portrieux pour la deuxième étape du Tour de Bretagne, il fait de nouveau pas un temps à mettre un Figaro Bénéteau toutes voiles dehors. Non, cette fois encore, le vent se désiste à l'heure de donner le départ pour le parcours de 48 milles au programme jusqu'à Perros-Guirec. Eole met de nouveau les bouts et laisse tomber la flotte dans " la molle la plus molle ", comme disent les marins dans leur jargon. Tous les espoirs de donner libre cours à l'étape prévue initialement s'envolent dans les calmes persistants qui sévissent au large de la côte du Goëlo. Comme le redoutaient beaucoup de concurrents, la course a donc débuté au moteur. " Il va falloir ne pas perdre de vue la renverse de courant qui nous attend vers 15 heures. Dans ces petits airs, il y a de fortes chances que nous n'ayons pas encore franchi les Heaux de Bréhat à ce moment-là, confie à l'heure d'embarquer Christian Bos, skipper à bord de Raynal et Roquelaure. Le Comité de Course n'a pas intérêt à nous laisser traîner là. Je pense qu'il va falloir coûte que coûte avancer sur la route. " Lionel Péan (L'Esprit d'Equipe), fort de son flair marin, ne se fait pas, non plus, beaucoup d'illusion : " Pas de vent, nous allons entamer la course au moteur ", hausse des épaules le grand colosse de la course au large, qui dispute là son premier Tour de Bretagne.
 
Eole joue encore de mauvais tours au Tour de Bretagne, mais Loïc Ponceau, président du Comité de Course, sait volontiers les déjouer. Qu'à cela ne tienne, les 38 Figaro Bénéteau vont donc " rouler " au moteur jusqu'à la hauteur de l'embouchure de la rivière de Tréguier. Là, en début d'après-midi, un timide flux de nord-ouest fait une apparition. 4-5 nœuds ! L' occasion est néanmoins trop belle pour la laisser s'échapper. A 15h09, le départ de la deuxième étape est donné pour un parcours de 22 milles qui doit - si tout va bien et surtout si le vent le veut bien - permettre aux 38 duos sur les rangs de remettre ça après l'entrée en matière d'hier. La veille, ses sautes d'humeur avaient déjà donné un premier verdict, " sur une étape qui s'est jouée sur des détails infimes, sur des micro-réglages et sur les bonnes veines de vent ", dixit Armel Tripon sur Gedimat. La seule recette pour ne pas manquer de veine et les honneurs des premières places dans des petits airs majoritaires à même de mettre les nerfs des navigateurs (et des organisateurs !) en pelote sur une épreuve aux points à minima. Si quelques favoris, dans ces conditions plus aléatoires, confirment leur statut - les Beyou-Riou, Tripon-Drouglazet, ou encore les Caudrelier-Cammas - d'autres écopent déjà d'une lourde peine. Le tandem Morvan-Berthet de Cercle Vert, 18è ou encore du duo Jourdren-De Pavant de D'Aucy, 23è en ont fait les frais.
 
Pour cette deuxième manche, idem. Les caprices du vent ont de nouveau favorisé une partie pour le moins tactique avant - et on ne saurait trop remercier Eole qui a bien voulu accorder un soupçon d'air salvateur- une petite course de vitesse sous spi. De quoi aussi laisser les Figaro Béneteau se défouler la quille dans un petit run bien mérité jusqu'à l'île Tomé. Sur l'eau, le Comité de Course confirme alors que la paire de Gedimat est encore et toujours à la fête dans les petits airs. A la première place devant une meute de poursuivants parmi lesquels figurent le duo de Cercle Vert (Morvan-Berthet), fermement décidé à se refaire une santé suite au résultat de la veille, les deux Thales (Tabarly-Bérenger) toujours à l'aise, le tandem mixte et papou-neozed de Sojasun (Wardley-Parkin), ainsi que l'équipage de Lèbre-FMI (Chabagny-Mahé), toujours bien placé aux avant-postes. Il restait alors le tour de l'île Tomé à boucler dans des vents... légers, légers. On connaît la suite, ils se sont de nouveau envolés mais font le bonheur de la paire gagnante !
 
L.F.
 

Les échos de la deuxième étape Saint-Quay-Portrieux/Perros-Guirec Les quatre du 5ème

Le Tour de Bretagne à la Voile a ses adeptes. Il compte ses fidèles parmi les fidèles qui ne rateraient pour rien au monde le rendez-vous fixé tous les deux ans au large des côtes bretonnes. Depuis 1995, quatre marins - " bretons " forcément ! - n'ont pour l'heure manqué de s'aligner au départ de l'épreuve. Ils se partagent cette distinction d'avoir été de tous les Tours. Ces quatre-là en sont à leur 5ème. Il s'agit de Jérémie Beyou, d'Eric Drouglazet, de Bruno Jourdren et de Nicolas Troussel. Bien sûr, ils en connaissent un rayon sur les effets de site et peuvent se targuer de connaître leurs côtes dans leurs moindres recoins. Une belle occasion aussi d'avoir une pensée particulière pour Philippe Vicariot, absent cette année, mais qui avait jusqu'ici toujours répondu présent...
 
Clin d'oeil aux ministes
Alors que la Transat 6.50 s'est élancée ce week-end de La Rochelle pour le Brésil, l'équipe et les marins du Tour de Bretagne ne sauraient manquer d'encourager deux des concurrents qui ont entamé la grande traversée en solitaire de la plus belle manière. Corentin Douguet, qu'on a déjà croisé par deux fois le long des côtes bretonnes - en 1999 et en 2003 aux côtés de Thierry Chabagny - a en effet pris les commandes de la course à la barre de son proto. Il est suivi à 8 milles derrière par un certain Yves Le Blévec, présent aussi en 2003 en compagnie de Yannick Bestaven. Les deux compères profitent actuellement de leur route au nord pour creuser de premiers écarts avec leurs concurrents. Tout le Tour de Bretagne à la Voile 2005 souhaite donc bon vent à Yves et Corentin...

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